A propos

Ce blog est le descendant direct de l’ancien site « Le pourceau : 100% graisseux« . Il poursuit l’oeuvre entamée de publication continue de dessins et sera désormais le réceptâcle des prochains. Il demeure possible de consulter la somme des dessins précédents – un volume époustouflant de chefs d’oeuvre délicieux – en vous rendant sur le site www.pourceau.info/archives

Avant-propos

« C’est un réflexe d’autodéfense qui m’a conduit à m’exprimer par le dessin. La matière brut délivrée par les grands médias, l’orgie forcenée et obscène d’infos et de messages publicitaires indifférenciés… »

« L’imposture et l’exhibitionnisme de singes savants omniprésents, leurs cortèges de lieux communs grossiers et de caquètements délirants célébrant en permanence le marché, du matin au soir… »

« Tout cela m’inspire une éructation proche de la sauvagerie, une agressivité débordante que papier et crayon me permettent de domestiquer en partie. »

« J’ai baptisé « Pourceau » le site sur lequel je diffuse mes dessins, parce que la bestiole, dont le simple sobriquet m’inspire tendresse et délice par sa sonorité, symbolise selon moi un ensemble de notions applicables au règne porcin comme à notre société (en particulier la « médiatique » au sens large) comme la goinfrerie, la gourmandise, la saleté et l’ignorance, ce qui en fait une bête obscène. »

« Omnivore comme nous autres humanoïdes, elle avale tout, goulûment, sans pudeur et sans trop se méfier de ce qu’on jette dans sa gamelle, pour le transformer en bon gras… »

« Je dessine au stylo bille noir, ça tache moins et ça me rappelle l’école. Quand le maître me fâchait, je me vengeais parfois en le dessinant à poil et couvert d’insultes sur la table ou le cahier. De la même façon aujourd’hui, mettre en scène par le dessin les uns-et-les-autres – qu’ils appartiennent aux régiments du showbiz, de la politique, du journalisme de révérence (ou de fausse irrévérence), de la bonne conscience bien pompeuse et sûre d’elle-même ou de l’ultra-fanatisme marchand (quand ce ne sont pas toutes ces tares cumulées) – c’est le (très) modeste contrepoids que je me suis trouvé face à leurs propres mises en scène, en guise de régurgitation. »

« Certes il me suffirait d’éteindre le poste, de m’abstenir de télévision et de journaux pour épargner quelque peu mes nerfs et mon appareil cérébral, au lieu de quoi je m’inflige donc cette gourmandise coupable, tel un pourceau complaisant dans sa détestation… »

« Le style des dessins de T.S. Sullivant ou Raymond Pettibon m’a assez influencé, en tout cas stimulé et entraîné vers ce format. Je mets de côté régulièrement des photos, des visuels qui me paraissent éloquents ou se prêter à détournement de sens, et je m’en inspire pour brosser une scène, une posture… »

« J’aime l’idée de représenter un personnage (quidam ou célébrité), un animal, une situation ou un objet dans sa plus simple expression pour lui faire dire ce qui me passe par la tête, avec décalage et surtout cynisme si possible. »

« Je ne sais pas toujours à l’avance quelle sera l’accroche textuelle, ça dépend de l’humeur (du coup de sang), de « l’actualité » ou de mes lectures. »

« Parfois le texte précède le dessin et vice-versa. Une fois le dessin numérisé, je le dispose à l’intérieur d’une surface carrée et j’y associe un bout de texte, en général un commentaire brutal ou une formule à contre-sens de la chose représentée, pour essayer d’aboutir à un message d’ensemble si possible singulier, incongru, en tout cas frappant. »

Bench

Une réflexion au sujet de « A propos »

  1. Félicitations !

    humour caustique, cynique, comique qui me fait monter un un rictus particulier que peu vous égale

    à quand dans le Canard Enchaîné ? Un pourceau parmi les canards… jolie basse cours en perspective

    bonne continuation !

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